Les dix-huitqualités non-mêlées ou uniques sont des qualités que seul un Bouddha possède et qui illustrent la perfection qu'il a atteinte : (1) les activités physiques d'un Bouddha sont dénuées d'erreur ; (2) un Bouddha ne s'exclame pas brutalement (comme quand on a perdu son chemin) ; (3) il n'oublie jamais le moment approprié pour accomplir une action spécifique ; (4) il est toujours dans un état de méditation ; (5) il ne nourrit pas certaines conceptions telles que « le samsara est misérable, le nirvana est paix » ; (6) il ne néglige pas les êtres par inattention ; (7) son aspiration à agir pour le bien des êtres est indéfectible ; (8) son courage est indéfectible ; (9) il se souvient de manière indéfectible qu'il s'est engagé à aider tous les êtres ; (10) sa concentration en un point qui se focalise sur la natureultime des choses est indéfectible ; (11) sa sagesse qui connaît l'esprit des êtres et sait quel Dharma leur enseigner est indéfectible ; (12) il est sans hésitation pour la délivrance (c'est-à-dire le désir de délivrer tous les êtres de la souffrance) ; (13) toutes ses actions physiques sont précédées par la sagessetranscendante et en accord avec elle ; (14) toutes ses actions verbales sont précédées par la sagessetranscendante et en accord avec elle ; (15) toutes ses actions mentales sont précédées par la sagessetranscendante et en accord avec elle ; (16) sa sagesse perçoit le passé sans obstacle ou obstruction ; (17) sa sagesse perçoit le futur sans obstacle ou obstruction ; et (18) sa sagesse perçoit le présent sans obstacle ou obstruction.
Tous les êtres dans le monde samsarique vivent dans l'un des trois domaines, celui du désir, de la forme ou du sans-forme. Chacun de ces mondes est dominé par des types particuliers de perturbations. La perturbation dominante du domaine du désir est le désir, ou attachement, en particulier l'avidité dirigée vers les plaisirs sensuels du sexe et de la nourriture.
Ou huitdharmas mondains ; ce sont le gain et la perte, le plaisir et la douleur, la louange et le mépris, la bonne et la mauvaise réputation. Ces quatre paires d'opposés résument les préoccupations d'une personne ordinaire, le premier élément de chaque paire étant ce à quoi elle aspire et le second ce qu'elle redoute.
Mémoire, ou attention (dran pa) : Facteur mental dont la fonction est de maintenir l'esprit sur son objet, sans le laisser oublier cet objet ou s'en éloigner. C'est la qualité de l'esprit qui n'oublie pas quels sont les objets dans lesquels il est correct de s'engager et quels sont ceux qu'il faut éviter.
Montagne à quatre côtés considérée comme l'axe central de notre univers. Ses régions supérieures sont les demeures des dieux. Elle est entourée de cercles d'océans et de montagnes et de quatre continents. Jamboudvipa, le monde des humains, correspond au continent du sud.
Les nagas sont des demi-dieux dotés d'un torse d'être humain et d'un corps de serpent, vivant généralement sous la terre ou dans les lacs et les rivières. On les considère parfois comme appartenant au mondeanimal.
Quand les shravakas et les pratyékaBouddhas, en résultat de leur pratique, se libèrent du samsara, ils sont toujours dotés d'un corps qui a été créé par le karma de leurs vies antérieures ; le reste de cette vie est appelé nirvana avec restes. Il s'agit du dernier vestige du lien entre un arhat du hinayana et le samsara. VoirNirvana sans restes.
Réalisateurs solitaires, appelés ainsi parce qu'au cours de leur dernière vie, avant d'atteindre la libération, ils demeurent seuls sans avoir recours à un enseignant. Grâce à leur étude et leur pratique accomplies pendant de nombreuses existences précédentes, ils peuvent rester dans le silence et la solitude au cours de leur dernière vie au cours de laquelle ils obtiennent l'état d'un arhat du hinayana.
Précepteur (mkhan po) :
Moine ancien ou enseignant érudit qui confère les vœux à des étudiants plus jeunes.
La confiance en soi d'un Bouddha d'avoir obtenu les qualités suivantes : (1) la pleine réalisation de tous les dharmas ; (2) savoir que la totalité de ses propres perturbations mentales ont été éliminées ; (3) la capacité de déclarer quelles choses représentent des obstacles ; et (4) la capacité de déclarer ce qui représente la voie de l'émancipation.
(1) la compassion : penser comme ce serait merveilleux que tous les êtres vivants soient libres de toute forme de souffrance ; (2) l'amour : penser comme ce serait merveilleux s'ils possédaient tous le bonheursupérieur ; (3) l'équanimité : penser comme ce serait merveilleux s'ils vivaient tous harmonieusement, en toute impartialité les uns envers les autres, sans haine ni attachement ; (4) la joie : penser comme c'est merveilleux que certains êtres aient déjà obtenu le bonheursupérieur, d'autres le bonheurintermédiaire et que d'autres encore bénéficient au moins de quelque plaisir minime ; et se réjouir de leur bonheur et des bonnes choses qu'ils rencontrent. La vertu développée par ces pensées est incommensurable, illimitée.
Les résultats karmiques qui se manifestent sous l'aspect de l'environnement externe, des possessions et des situations matérielles rencontrées par les êtres.